
Bonjour Désordre
( FR )
Né en 1985 dans le nord de la France. Après une formation universitaire en économie et gestion du développement durable et une brève expérience en mer, César Roynette devient ingénieur et chef de projets pendant 8 ans dans le domaine des énergies marines renouvelables.
Il pratique parallèlement le théâtre, se déforme auprès de Cédric Paga et Alexandre Del Perrugia, se réforme durant un an au Samovar et s’achève à la FAI AR formation supérieur d’art en espace public à Marseille. César Roynette revendique une certaine sauvagerie dans la prise de l’espace public, jouant sur la transgression et le rapport direct à l’autre. Au bord du sens, il aime tricoter avec les mots, emportant dans un vertige contagieux l’orateur et son auditoire.
Avant la Fai-Ar, l’artiste inventait le dispositif Baromètres humanités de quartier, protocole minimaliste d’occupation de la rue dans un simple espace/temps délimité de rue-balise, destiné à tester la relation à l’autre. Au sein du laboratoire Drift, il poursuit une réflexion sur la théorisation et la mise en pratique des règles du jeu, transposable à terme en extérieur pour y remettre en cause les usages univoques induits par l’espace public contemporain.
Il vise désormais un théâtre de l’itinérance, dans une prise de parole sans artifices pensée à hauteur d’hommes.
création
La mondiale de la terreur
Projet
A quoi on joue ? Sommes-nous en train de vivre un Bataclan hors les murs ?
Tout dépend de la peau de monstre enfilée, mais certainement à se faire peur en interrogeant les croyances quotidiennes, l’ordre et ses donneurs, la géopolitique des inhibiteurs, effacer les quelques mètres qui nous séparent.
Avec La mondiale de la terreur, César Roynette souhaite étudier les différents archétypes de la peur et les mécanismes de l’instrumentalisation de la terreur. A quel besoin primal répond la figure d’une altérité implicitement dangereuse, diabolisée à travers les âges et les continents ? Comment convoquer une réflexion, voire provoquer cette émotion au sein d’un public assemblé ?
Pour explorer notre propre fabrique de monstre, en mots et en sensations, il cherche à bousculer le confort du spectateur, éprouvant les situations limites dans une porosité entre l’imprévu de la vie et le cadre de la représentation.
La Mondiale de la terreur est un seul en scène pour l’espace public et les lieux non dédiés, accueillant de 40 à 300 spectateurs qui se déroule de nuit et de jour, avec la ville et la démence du réel comme scénographie, sans technique vidéo et audio, sans quatrième mur, en adresse directe, sans gradinage, ni diffusion sonore.
disciplines
Théâtre du rue
Textes
RéSIDENCES
Travail à la table > 02.12.19 au 06.12.19
AIDES à la création
Bourse écriture en campagne
Pechakucha
avec le public
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Liens